Université, composantes et services
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Sciences du sport : s’améliorer sans cesse

Gilles Erb dirige la Faculté des sciences du sport depuis 2009. Il revient sur la construction de l’identité de sa composante et sur ses objectifs ambitieux. 

La Faculté des sciences du sport a remplacé l’UFR Staps1 en 2009. Pourquoi avoir changé de nom ?
Nous avons opté pour cette nouvelle dénomination pour des questions de lisibilité et de développement à l’international. « Faculté » indique notre appartenance à une université car dans le sport, nous ne sommes pas les seuls à délivrer des diplômes. « Sciences du sport » permet de montrer que nous recouvrons plusieurs disciplines comme l’histoire, la sociologie, la psychologie, la physiologie, l’anatomie. Contrairement à l’image que nous avons, nous ne formons pas que des professeurs d’éducation physique et sportive ! 

Pouvez-vous justement nous éclairer sur votre offre de formation ?
Nous avons longtemps été attaqués sur le fait, qu’en dehors du métier d’enseignant, nos débouchés étaient peu nombreux. Nous avons alors diversifié notre offre de formation et l’avons rendue plus lisible. Aujourd’hui, nous formons à quatre secteurs d’emploi : l’éducation physique et sportive, l’entraînement sportif, les activités physiques adaptées et la santé et enfin le management du sport. Nous proposons des diplômes de différents niveaux dans chacun d’eux. L’important est de répondre au besoin du marché et d’assurer la réussite de nos étudiants. 

Concrètement, comment favorisez-vous cette réussite ?
Nous avons mis en place un soutien thématique pour les étudiants les plus en difficulté. De plus, nous expérimentons un suivi personnalisé des redoublants et des étudiants à cheval entre deux années. Mais ceux à fort potentiel ne sont pas en reste. Nous leur proposons un parcours d’excellence sous la forme de cours d’approfondissement pour favoriser leur réussite aux concours les plus sélectifs. Nous travaillons aussi à la mise en place de l’évaluation des enseignements et des enseignants par les étudiants. Ce dispositif me semble être un levier intéressant pour progresser. En ce sens, c’est un vecteur de réussite.
Nous nous sommes aussi rendu compte que notre public évolue avec, par exemple, de moins en moins de filles et de plus en plus d’étudiants issus de filière professionnelle ou technologique. Tous ne pourront pas aller jusqu’au master, nous nous devions donc de leur offrir d’autres débouchés et des modalités de formations différentes. Nous avons ainsi ouvert une première licence professionnelle2 à la rentrée 2012. C’est un virage important pour la Faculté.

Que faites-vous pour optimiser l’insertion professionnelle de vos étudiants ?
Nous développons de plus en plus de formations en alternance pour que nos étudiants soient au plus près du milieu professionnel. Sur les quatre Deust3 que nous proposons, deux peuvent se faire en alternance. Et j’ai l’intention de développer cela car, pour moi, c’est l’avenir !
Nous travaillons aussi sur la problématique des alumnis pour que ce réseau d’anciens puisse aider nos étudiants à s’insérer sur le marché de l’emploi. Dans la même logique, nous développons des partenariats dans chaque filière. Nous avons ainsi signé une convention avec douze ligues régionales pour la filière Entraînement sportif, soit autant d’employeurs potentiels. Et nous espérons aussi créer des formations novatrices comme avec le lycée hôtelier Alexandre-Dumas sur la thématique tourisme et bien-être ou une spécialité de master sur les politiques sportives et l’aménagement des territoires pour viser des emplois nouveaux. 

Selon vous, cela ne doit pas se faire au détriment de la recherche.
Face à la baisse du nombre de doctorants, nous espérons susciter des vocations notamment en introduisant une initiation à la recherche en L3 dans notre offre de formation 2013-2017. Nous souhaitons vraiment contribuer à la recherche en sciences sociales du sport et en sciences de la vie. Nous voulons à la fois renforcer notre équipe d’accueil Sport et sciences sociales4 qui fait notre réputation et développer le pôle sciences de la vie. Certains de nos enseignants-chercheurs font d’ailleurs partie du groupe de recherche en physiologie de l’exercice5 de la Faculté de médecine. Allier les deux nous donnera une identité tout à fait originale en France. Cette spécificité rejaillira sur la formation. 

Cette notion d’identité semble essentielle pour vous.
Il est important de définir notre identité pour améliorer notre attractivité. Nous travaillons sur plusieurs axes comme l’intégration de la dimension européenne dans nos formations ou encore le développement de liens entre activité physique et santé. Notre identité passerait aussi par la possession d’installations sportives propres mais ce n’est malheureusement pas encore le cas.
Aujourd’hui, compte tenu de notre attractivité grandissante qui se traduit par de plus en plus de demandes d’inscriptions en première année et de nombreux projets, nous devons renforcer nos moyens qu’ils soient humains, financiers ou matériels.

Propos recueillis par Floriane Andrey

1 Sciences et techniques des activités physiques et sportives
2 Commercialisation des produits et services sportifs

3 Diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques
4 EA 1342
5 EA 3072

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La diffusion logicielle évolue à l'Université de Strasbourg

Pour certaines structures de l'Université de Strasbourg, les demandes d'achat de logiciels ne se feront plus auprès de la Direction informatique mais passeront par des marchés nationaux.

La diffusion de certains logiciels1 pour les établissements supérieurs d’enseignement et de recherche du Grand Est2 se faisait jusqu’à présent à l’Université de Strasbourg. Depuis janvier 2013, il n’en est plus ainsi et des marchés nationaux vont progressivement se mettre en place pour les principaux éditeurs par la cellule nationale logiciels.
En ce qui concerne les services centraux et les composantes relevant du périmètre d'intervention de la Direction informatique (DI), les demandes continueront à se faire comme précédemment, via le support. Les autres entités, ne pourront plus passer commande auprès de la DI. Elles devront s'adresser directement aux différents titulaires de marché.

Des procédures bientôt mises en ligne

Durant le premier semestre 2013, il y aura une période transitoire avec deux lots uniques : lot 1 du marché national (fourniture de progiciels Microsoft) et l'ancien marché généraliste local pour tous les autres logiciels.
Cette information a été communiquée à près de 60 correspondants lors de la réunion des correspondants logiciels le 22 janvier. Une aide logicielle est néanmoins disponible au sein de la DI qui vous orientera vers les principaux éditeurs et pourra continuer à vous conseiller. Des procédures seront rapidement mises en ligne sur le site web de la DI et sur le site info-achats du Département achats marchés. Le passage d’un marché local à un marché national, grâce à l’ensemble de la mutualisation des besoins de notre communauté Enseignement supérieur et recherche, permettra d’obtenir des tarifs plus intéressants.

  • Contact : Olivier Afonso - Direction Informatique - Le Portique - 14 rue René-Descartes - Strasbourg.

1Microsoft, Adobe, Nuance, FileMaker etc.
2avec les universités de Haute-Alsace et de Reims Champagne Ardennes

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Santé : le casse-tête des inscriptions en première année

À chaque rentrée, les trois facultés de santé font face à un nombre croissant d’inscriptions en première année. Si des solutions existent pour améliorer les conditions de suivi des cours, aucune n’a encore prouvé son efficacité pour réguler le nombre d’entrants.

Quelque 1 856 étudiants se sont inscrits en première année commune aux études de santé (Paces) pour l’année 2012-2013 soit 111 personnes de plus qu’en 2011-2012. Face à ce flux croissant d’inscriptions, qui occasionne de mauvaises conditions pour suivre les cours et de nombreux échecs, la Faculté de médecine tente de réagir.
« Au niveau des locaux, nous arrivons tout juste à accueillir tous les étudiants de première année », confie Jean Sibilia, le doyen. Ces derniers trouvent chaque jour une place dans un des sept amphithéâtres1 pour suivre les cours en fonction de leur affectation. Mais sur ces sept salles, une seule accueille un enseignant qui dispense les cours magistraux. Les autres sont reliées par vidéoconférence. La faculté a donc mis en place depuis quelques années deux solutions pour améliorer les conditions de suivi des cours. « Un système de carte permet d’assurer le contrôle d'entrée dans les amphithéâtres et une rotation mensuelle des étudiants permettant à chacun de disposer du même temps devant l'enseignant et de se rendre sur les autres sites », explique le professeur Sibilia. Des appariteurs sont également présents à chaque cours pour assurer leur bon déroulement. 

Peu de solutions en cas d’échec 

Pourtant, ces efforts n’empêchent pas les abandons ou les échecs cuisants en fin d’année, conséquences de la règle du numerus clausus, qui prévoit un nombre annuel d’admis au concours de médecine*. Et aujourd’hui, les étudiants qui ratent le concours ont finalement peu de choix. Soit ils redoublent, soit ils se réorientent. Si un arrêté du 21 décembre 2012 prévoit que les étudiants ayant validé les unités d’enseignement de la Paces depuis moins d’un an ne passent que les épreuves orales d’admission en Institut de formation en soins infirmiers, il n’existe aucune passerelle vers d’autres cursus.
« La seule solution serait de pouvoir réguler l’afflux à l’entrée avec un concours comme c’est le cas dans la majorité des pays d’Europe, défend Jean Sibilia. Mais le ministère ne veut pas en entendre parler au nom du libre accès à l’université. » La Faculté de médecine a donc testé certaines alternatives comme la mise en place d’un concours blanc officiel avant le 31 octobre, date limite de désinscription. « Cela n’a eu aucun impact car nous avons eu le même nombre de désistements que les autres années », se désole le doyen.

Des tests de niveau dans les lycées 

Les tests de niveau proposés à titre indicatif aux lycéens intéressés par des études de santé, solution exclusive en France, ont, eux, rencontré un petit succès. 450 jeunes ont répondu à ce QCM basé sur le programme de terminale en rapport avec celui de maths-physique en Paces. « Le niveau était globalement faible. Il s’agissait de leur montrer que c’est difficile mais l’impact sur le nombre d’inscriptions n’est pas mesurable », explique Jean Sibilia.
Ne faudrait-il pas simplement davantage communiquer sur la réalité de cette première année dans les lycées ? « À l’heure actuelle, nous ne savons pas quel message véhiculer. Car le métier de médecin est formidable et nous ne voulons pas casser le rêve des jeunes. Nous pouvons juste leur dire "ne venez pas si vous n’avez pas le niveau !" ».

Floriane Andrey

1Quatre en médecine, une en odontologie et deux en pharmacie.
2Cette année, il y a 536 places : 232 en médecine, 122 en pharmacie, 59 en odontologie, 30 pour la maïeutique et 80 en institut de masso-kinésithérapie, 8 en ergothérapie et 5 en psychomotricité.

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Le président tunisien en visite sur le campus de médecine

Moncef Marzouki, le président de la République tunisienne, a profité de sa venue à Strasbourg mardi 5 février pour rendre visite à ces anciens collègues de la Faculté de médecine et visiter l'Ircad1.

À son arrivée sur le parvis de la Faculté de médecine mardi 5 février en fin d'après-midi, Moncef Marzouki a été accueilli par Bernard Goichot, l'assesseur du doyen, et Gilbert Vicente, chef des services administratifs, mais aussi par ses anciens amis et collègues. Le président tunisien a en effet suivi des études de médecine à Strasbourg dans les années 1970. Spécialisé en médecine interne, neurologie et santé publique, il fut même chef de clinique de la médicale B rattaché au professeur et doyen Marc Dorner2.
Tous s'étaient réunis dans la salle du conseil de la faculté où le président tunisien a confié, ému: « Je suis très heureux d'être ici, c'est comme un pèlerinage pour moi, un retour aux sources. J'ai passé les plus belles années de ma jeunesse à Strasbourg. » Après de petits échanges en alsacien, langue qu'il a appris « pour comprendre les patients », Moncef Marzouki s'est remémoré quelques souvenirs.
Avant de se rendre à l'Ircad, où le professeur Jacques Marescaux lui a fait visité les installations, Moncef Marzouki a tenu à apposer sa griffe dans le livre d'or de la composante : « Avec toute ma gratitude, mon admiration et ma fidélité à ma chère faculté » signé « un ancien interne des Hôpitaux universitaires de Strasbourg ».

1Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif.
2Aujourd'hui doyen honoraire de la Faculté de médecine.

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La visite de Moncek Marzouki en images

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Un projet radiophonique original pour les étudiants du Cuej

Les étudiants en spécialité radio du Centre universitaire de l’enseignement du journalisme (Cuej) ont réalisé, pour la première fois, neuf portraits sonores de sept minutes d'étudiants quelques mois après la fin de leurs études. Ils ont rencontré un boulanger, un bûcheron, une infirmière, un jeune entrepreneur, un gestionnaire de portefeuilles dans une grande société, un prêtre, un spécialiste du mât chinois, un facteur d'orgue et un vidéaste. Ce projet a pour objectif de rendre l'univers professionnel, l'univers sensible et personnel du personnage par la seule utilisation des sons.

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Le bien-être s'invite au marathon fitness

La septième édition du marathon fitness, qui se déroulera lundi 18 février, s'ouvre aux pratiques "bien-être".

Deux lieux, deux ambiances. Le prochain marathon fitness organisé par le Service universitaire des activités physiques et sportives (Suaps) se déroulera lundi 18 février à partir de 17h30 à la Halle des sports pour le programme fitness et au Centre sportif universitaire pour le programme bien-être, nouveauté de cette septième édition. 
Au programme, cardio-boxe (17h30-18h15), zumba (18h15-19h15), extrem training (19h15-20h), aéro dance (20h-20h45) et cool down (20h45-21h15) pour le fitness et cours de relaxation, barre à terre, stretching, et ateliers de massages pour le bien-être.
Une pré-inscription sur le site du Suaps est nécessaire pour le marathon fitness. Il vous faudra aussi présenter obligatoirement votre carte d'étudiant ou de personnel à jour avec la mention sport (la carte de fitness ou de step ne fonctionnera pas). Étant donné que les cours de fitness et de step sont annulés ce jour-là, pensez à vous inscrire au marathon!

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EM Fashion Week : une semaine de mode

Le Bureau des arts de l’EM Strasbourg Business School lance la deuxième édition de sa Fashion Week du 4 au 10 mars 2013. Nouveauté : cette année, le projet s'étend sur une semaine et non plus sur trois jours.

Les étudiants investis dans ce projet travaillent depuis plusieurs mois pour offrir aux Strasbourgeois une Fashion Week aussi professionnelle qu’originale. Chaque jour, un thème particulier sera mis à l’honneur et traduira les différentes facettes que peut adopter la mode.
La semaine de la Fashion Week commencera avec « La mode et l’éthique », ou comment les créateurs s’allient aux pensées actuelles de développement durable et de respect de la nature. Elle se poursuivra le mardi avec « La mode et le management » où le public pourra rencontrer des professionnels du milieu et échanger sur leur métier et leurs qualités. Le mercredi, la mode sera revue comme son projet premier, être un art à part entière. Le jeudi, l’auditoire assistera à « La mode au quotidien » avec relooking, personnalisation des vêtements etc. Le vendredi aura lieu le très attendu défilé artistique au Fossé des Treize. Le samedi soir, le hall de l’EM Strasbourg accueillera le défilé Grandes Marques. Enfin, un vide-dressing parachèvera cette semaine haute en couleurs, événement lors duquel de jeunes créateurs seront présents pour présenter et commercialiser leurs collections artisanales.

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Réunions institutionnelles : calendrier 2012-2013

03/201304/201305/201306/2013
<strong>Conseil d'administration - CA</strong>
14h30 - Mardi
&nbsp;26&nbsp;30&nbsp;21&nbsp;25
<strong>Conseil des études et de la vie universitaire - Cévu</strong>
14h - Lundi
&nbsp;11&nbsp;8 - 29&nbsp;-&nbsp;17
<strong>Conseil scientifique - CS</strong>
14h30 - Mercredi
&nbsp;13&nbsp;10&nbsp;15&nbsp;26
<strong>Conférence des directeurs de composantes</strong>
14h30 - Mardi
&nbsp;5&nbsp;2&nbsp;14&nbsp;18

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Liens vers les lettres électroniques utiles